Après l’Affaire Wacapou, une nouvelle menace plane sur EcoFog : deux stagiaires sont portés disparus depuis hier matin.
Les deux étudiants stagiaires seraient impliqués dans la découverte d’une nouvelle espèce de broméliacées, celle-ci aurait des propriétés « magiques » et la valeur d’une seule de ces plantes s’élèverait à des milliards d’euros.
L’affaire est grave, nous avons potentiellement perdu bien plus que deux étudiants. Cette histoire de Broméliacées dépasse les bornes !
Directeur de l’UMR EcoFoG
Les étudiants en question étaient en stage de Césure sur le campus agronomique de Kourou, afin de préparer leur carrière professionnelle dans la recherche.
Survenue peu de temps après l’Affaire Wacapou, qui a causé plusieurs morts lors d’une expérience menée par le directeur de l’UMR au sujet de l’étude d’anciennes traces amérindiennes dans la jungle, cette nouvelle affole encore le monde de la recherche.
M. le directeur remet son image à rude épreuve. Sorti de garde à vue depuis l’épisode des monstres Wacapou de la jungle amazonienne, il semble délirer à nouveau.
Selon lui, « [ces étudiants n’]ont simplement pas eu de chance avec leurs études. Déjà que la recherche est difficile, qu’ils ne trouvent pas beaucoup d’emploi à la sortie… Et là, ils meurent ou disparaissent par dizaines ! Je ne sais pas si on aura assez de fromagers pour leur rendre à toutes et tous un hommage digne de ce nom… Et puis ces bromées valent une putain de fortune. L’affaire est grave, nous avons potentiellement perdu bien plus que deux étudiants. Cette histoire de Broméliacées dépasse les bornes ! »
Exprimant par des mots durs son désarroi, il encourage néanmoins les autres stagiaires à aller rechercher les deux portés disparus.
« Cela fera plus de place à Ebène, et moins de soirées pour déranger la voisine.. »
Selon lui, les premières pistes se trouveraient dans la chambre des deux portés disparus, à Ebène, une sorte de lieu mystique où vivaient les deux disparus, en colocation à nombre variable.
Les voisins les auraient entendus griffoner frénétiquement sur des cahiers en marmonant dans leurs chambres.